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Edito Août 2016Dans quelques heures quelques milliers d'athlètes et leur encadrement fouleront la pelouse du stade Maracaña pour participer à la cérémonie d'ouverture des jeux de RIO. Puis viendra le tour des athlètes paralympiques qui eux aussi sentiront monter cette émotion si caractéristique d'être à cet endroit là, à ce moment historique là, pour participer à la fête d'une jeunesse multiculturelle, multiraciale, sans que jamais, origine, couleur de peau, religion ne vienne troubler cette parenthèse de paix et de fraternité que le monde s'octroie tous les quatre ans. Quelle magnifique réponse à la barbarie que de voir au village olympique s'asseoir côte à côte dans un restaurant offrant toutes les cuisines du monde tous ces jeunes gens et jeunes filles portés par un rêve qu'il poursuive depuis si longtemps. Souhaitons en tout cas ne pas revivre Munich 72 ou Atlanta 96 dans une période qui a déjà coûté tant de tristesse et de désarroi à notre pays et à d'autres dans le monde. Nos pensées vont bien sur aux athlètes Picards que nous avons accompagnés ces quatre années mais aussi par notre histoire personnelle à toute la délégation française présente à Rio. Une image circule sur les réseaux sociaux ce matin. Elle illustre la rencontre entre M Phelps et N Djokovic. Ce qui frappe immédiatement l'imagination c'est leur sourire, la joie de vivre ce moment et cette rencontre. Voilà sans doute le paradoxe des Jeux Olympiques, la rencontre simple et fraternelle de deux légendes du sport et le gigantisme de l'événement et trop souvent ses excès et ses déviances. Car ne nous y trompons pas le sport est une activité humaine et en tant que telle elle n'échappe pas à sa grandeur mais aussi à ses faiblesses à ses jeux de pouvoir et de réal politique. Ne nous le cachons pas l'attitude du CIO, sur le dopage d'état en Russie, nous a interpellé, comme si finalement la fête ne pouvait pas se suffire à elle même et devait toujours s'accompagner de sa part d'ombre. Et puisque nous ne sommes plus acteurs mais simples spectateurs pointons du doigt la dictature que font peser les médias américains sur les horaires. A Pékin en natation les finales avaient lieu le matin, à Rio elles se dérouleront vers minuit pour des horaires de retransmission inqualifiables chez nous en France. Mais quoiqu'il en soit nous choisirons la ferveur, la joie et les peines partagées des athlètes. Que la fête soit belle. Claude Fauquet Président du CROS de Picardie Jeudi 4 août 2016 Edito Mai 2016 Edito Mars 2016 Edito Février 2016 Edito Janvier 2016 Edito Décembre 2015 Edito Octobre 2015 Edito Septembre 2015 Edito Juin 2015 Edito Avril 2015 Edito Février 2015 Edito Janvier 2015 Edito Décembre 2014 Edito Novembre 2014 Edito Octobre 2014 Edito Septembre 2014 Edito Août 2014 Edito Avril 2014 Edito Mars 2014 Edito Février 2014 Edito Novembre 2013 Edito Octobre 2013 Edito Septembre 2013 Edito Juin 2013 Edito Mai 2013 Edito Décembre 2010 Edito Juin 2010 Edito Février 2010 Edito Novembre 2009 Edito Juin 2009 Edito Janvier 2009 Edito Octobre 2008 Edito Juillet 2008 Edito Janvier 2008 Edito Novembre 2007 Edito Avril 2007 Edito Décembre 2006 Edito Avril 2006 Edito Janvier 2006 Edito Septembre 2005 |
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