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Edito Avril 2015L'évolution actuelle des politiques publiques montre un intérêt croissant pour la pratique des activités physiques et sportives. Ceci n'est pas sans conséquence sur le mouvement sportif qui doit à la fois se réjouir de cette prise de conscience essentielle mais en même temps s'adapter aux exigences que cela implique tant du point de vue de son organisation que de son offre auprès des nouveaux pratiquants. N'oublions pas, néanmoins, que la mission principale qui lui est assignée depuis plus d'un siècle est avant tout éducative et compétitive. L'apprentissage des disciplines, la formation des jeunes, leur perfectionnement et leur entraînement à fin de performance restent les clés essentielles de ce que nous nommons notre cœur de métier. Cette pratique "cœur de métier" assure à la fois une éducation sportive, une éducation à la santé et aux valeurs sociales telles que la coopération le respect et tant d'autres qu'il n'est pas possible de résumer ici sous peine de caricature. Ce faisant le mouvement sportif a formé des générations de pratiquants qui sont devenus adultes et qui ont poursuivi et amplifié ce développement mais aussi participé à la renommée internationale de notre pays. Ceci à un coût que nous considérons plutôt comme un investissement que nous avons le devoir de protéger et de continuer à développer. Alors posons-nous la question des raisons pour lesquelles le mouvement sportif devient plus que cela pour nos décideurs et doit porter de plus en plus de programmes en fonction de la conjoncture politique ou sociale. La réponse est double. Sans doute le mouvement sportif n'a t'il pas suffisamment pris en compte ces évolutions mais en a t'il véritablement les moyens en termes d'espaces de pratiques, d'encadrement, de bénévolat et donc de ressources. En un mot, avons nous suffisamment réfléchi au modèle économique que ces évolutions nous imposent dans le domaine de l'encadrement et des compétences. Mais a contrario si le mouvement sportif avait été encore mieux accompagné sur son cœur de métier sur son influence territoriale et sur les populations au-delà des zones qui lui étaient habituellement dévolues serions nous aujourd'hui dans l'obligation de nous adapter sans cesse aux orientations politiques au risque d'y perdre notre identité. Poser la question c'est déjà y répondre. Le mouvement sportif ne peut pas être une variable d'ajustement des politiques publiques mais en même temps il doit être un acteur social en résonance avec son époque. Il ne faut pas vouloir résoudre ce paradoxe il faut vivre avec sans oublier l'un ou l'autre des éléments qui le constituent. C'est ce que le CROS tente de faire en s'engageant dans un projet innovant confirmé lors de l'assemblée générale de Noyon, projet qui ne peut pas s'opposer au cœur de métier des ligues mais qui doit peut être devenir le promoteur d'un autre modèle à leur service. Claude Fauquet Président du CROS de Picardie 5 Avril 2015 Edito Février 2015 Edito Janvier 2015 Edito Décembre 2014 Edito Novembre 2014 Edito Octobre 2014 Edito Septembre 2014 Edito Août 2014 Edito Avril 2014 Edito Mars 2014 Edito Février 2014 Edito Novembre 2013 Edito Octobre 2013 Edito Septembre 2013 Edito Juin 2013 Edito Mai 2013 Edito Décembre 2010 Edito Juin 2010 Edito Février 2010 Edito Novembre 2009 Edito Juin 2009 Edito Janvier 2009 Edito Octobre 2008 Edito Juillet 2008 Edito Janvier 2008 Edito Novembre 2007 Edito Avril 2007 Edito Décembre 2006 Edito Avril 2006 Edito Janvier 2006 Edito Septembre 2005 |
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