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Edito Septembre 2015Et si finalement nos problèmes sociétaux, nos difficultés à vivre ensemble, à avoir une ambition commune à accepter l'autre dans sa différence et donc dans sa richesse n'étaient qu'un problème de confiance. Nous restons convaincus que la propension au centralisme, à notre incapacité de réformer vient d'abord et avant tout d'une représentation très forte de la part de nos élites que la tête décide et les membres suivent. Cette vision cartésienne de nos organisations crée implicitement l'idée que Paris décide et que les institutions, les acteurs de la vie économique et sociale, ne font que mettre en œuvre des décisions prises ailleurs. Cela conduit insidieusement à ne créer que des modes de relation de décideur à exécutant dont on sait historiquement les limites de nos jours. Cela crée de plus des rapports de pouvoir et non des rapports de collaboration au bénéfice de tous. Il ne peut donc de fait y avoir de rapport de confiance puisque l'un décide et l'autre exécute et quand cet exécutant réclame plus de responsabilité il se voit bien démuni quand on accède à son désir, puisque l'habitude de conduire un projet, de prendre des décisions qui ont du sens n'a jamais été mis à l'œuvre au quotidien. Pourtant les exemples dans le domaine du sport de haut niveau nous montrent chaque jour un peu plus que l'excellence ne se joue pas dans la décision de l'entraîneur mais dans la capacité des acteurs à prendre des décisions dans des environnements de plus en plus complexes et imprévisibles. Nous sommes souvent interpellés par le discours paradoxal de certains entraîneurs ou dirigeants qui demande toujours plus de résultats et de créativité mais qui ne laissent aucune marge de manœuvre dans les prises de décisions de la part de ceux ou celles qui agissent sur le terrain. Le CNDS est un autre parfait exemple de ce constat. Le conseil d'administration décide année après année des orientations qui seront imposées aux instances régionales et qui donc seront subventionnables alors que le cœur de métier du monde du sport qui est de former et d'éduquer des jeunes sportifs et de s'adapter à un environnement en constante évolution n'est plus pris en compte et conduit petit à petit à une perte de sens dans l'engagement des bénévoles. Il n'est pas dans notre intention de nier ici le rôle essentiel des instances nationales mais de les recentrer sur des missions hautement stratégiques pour faire confiance aux instances décentralisées de conduire des politiques adaptées aux spécificités locales. Osons donc quelques grandes orientations stratégiques au niveau national pour faire du CNDS régional une véritable instance de concertation et de décision afin d'affirmer un projet plus en rapport avec les spécificités locales. Osons la confiance, osons la responsabilisation et l'évaluation simple et pragmatique, pour changer de cap et retrouver un dynamisme qui semble faire défaut aujourd'hui. Claude Fauquet Président du CROS de Picardie Septembre 2015 Edito Juin 2015 Edito Avril 2015 Edito Février 2015 Edito Janvier 2015 Edito Décembre 2014 Edito Novembre 2014 Edito Octobre 2014 Edito Septembre 2014 Edito Août 2014 Edito Avril 2014 Edito Mars 2014 Edito Février 2014 Edito Novembre 2013 Edito Octobre 2013 Edito Septembre 2013 Edito Juin 2013 Edito Mai 2013 Edito Décembre 2010 Edito Juin 2010 Edito Février 2010 Edito Novembre 2009 Edito Juin 2009 Edito Janvier 2009 Edito Octobre 2008 Edito Juillet 2008 Edito Janvier 2008 Edito Novembre 2007 Edito Avril 2007 Edito Décembre 2006 Edito Avril 2006 Edito Janvier 2006 Edito Septembre 2005 |
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