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Edito Mai 2016Nous avons déjà évoqué la réflexion que nous devrions engager collectivement sur le développement de notre modèle de gouvernance pour non seulement s'adapter mais sans doute également pour anticiper les évolutions sociétales qui nous alertent chaque jour. Si nous n'y prenons garde la multiplication anarchique des moyens de communication peut créer un monde virtuel et nous inciter à tenir pour vraie une information sous le simple argument qu'elle est partagée par un nombre important d'internautes. Cette information peut même apparaître comme vérité si nous ne prenons pas le temps de la vérifier, de voir dans quel contexte tel ou tel événement a été relaté, quelle est la réalité des faits exposés et enfin quel regard critique sommes nous en mesure de porter sur ce qui nous est soumis. Tout se passe comme si l'important n'était pas de s'approcher de la réalité mais de faire partager un événement par le plus grand nombre et le plus rapidement possible. Les informations nous arrivent donc à hautes doses, en continu, rendant pratiquement impossible de prendre les décisions qui sembleraient les plus adaptées à la situation. Il n'est pas ici question de nostalgie ou de regrets mais d'une volonté de ne pas se laisser envahir sans outils alternatifs d'aide à la décision. C'est dans cet esprit que le CROS de Picardie et ses partenaires institutionnels ont souhaité créer un Observatoire du sport qui permette d'observer avec le plus d'exactitude possible la réalité avant de décider des stratégies à développer pour mettre en œuvre tout nouveau projet structurant. L'actualité des difficultés financières de certains clubs de haut niveau relayées ces derniers jours par les médias est un exemple qui peut illustrer notre propos. A l'effervescence émotionnelle nous privilégions la réflexion en nous demandant ce qu'il en est de la réalité de ce constat, mais surtout si ce n'est pas l'expression d'un problème sous-jacent bien plus important et profond que la simple question de gestion économique de ces clubs. Nous sommes pour notre part convaincus que ces problèmes touchent en fait l'ensemble du tissu associatif sportif qui constitue la richesse du modèle sportif français. La dépendance quasi exclusive aux subventions publiques, la technocratie administrative dont le CNDS est un exemple frappant, les confusions nées de la nécessité de se développer et la préservation du cœur de métier, et enfin la volonté politique de faire du mouvement associatif sportif une variable d'ajustement des politiques publiques sont autant de sujets qui nécessiteraient un débat voire des assises pour passer un cap qualitatif indispensable à la survie d'une richesse française que l'excuse d'une chute du bénévolat ne pourra plus tenir plus longtemps. Le CROS de Picardie y est prêt, son projet tenu depuis 2013 propose des solutions possibles qui ne sont certes pas exclusives qui ne demandent qu'à être enrichies mais qui ont pour le moins le mérite d'exister. Claude Fauquet, Président du CROS de Picardie 13 Mai 2016 Edito Mars 2016 Edito Février 2016 Edito Janvier 2016 Edito Décembre 2015 Edito Octobre 2015 Edito Septembre 2015 Edito Juin 2015 Edito Avril 2015 Edito Février 2015 Edito Janvier 2015 Edito Décembre 2014 Edito Novembre 2014 Edito Octobre 2014 Edito Septembre 2014 Edito Août 2014 Edito Avril 2014 Edito Mars 2014 Edito Février 2014 Edito Novembre 2013 Edito Octobre 2013 Edito Septembre 2013 Edito Juin 2013 Edito Mai 2013 Edito Décembre 2010 Edito Juin 2010 Edito Février 2010 Edito Novembre 2009 Edito Juin 2009 Edito Janvier 2009 Edito Octobre 2008 Edito Juillet 2008 Edito Janvier 2008 Edito Novembre 2007 Edito Avril 2007 Edito Décembre 2006 Edito Avril 2006 Edito Janvier 2006 Edito Septembre 2005 |
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