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Cyclisme : Corentin ERMENAULT vu par son père PhilippeEtaient présents à cette réception, les élus de Pont de Metz mais aussi ceux d'Amiens Métropole. C'est dire qu'il y avait une certaine solennité. Toutefois, qui mieux que Philippe Ermenault, pouvait parler de Corentin ? Le champion olympique et champion du monde de poursuite n'est pas ce qu'on appelle généralement un père envahissant. S'il donne des conseils à son fils, c'est le plus discrètement du monde. Philippe sait que son fils est maintenant entré dans le giron national, avec des entraîneurs de la Fédération française. Il suit les performances de son fils mais n'a pas abandonné son rôle de dirigeant à l' AC Amiénoise, ce club formateur de la capitale picarde. Quand Philippe avait l'âge de Corentin, il n'avait pas à sa disposition un parent qui lui aurait appris ce qu'était le vélo. Son père Gérard n'était pas du tout sportif et on peut dire que Philippe Ermenault du moins au départ, « s'est fait lui-même ». Comme Philippe qui avait pratiqué le judo dans son village de Picquigny, Corentin a lui, débuté au football. Il jouait à Salouel et pour l'avoir vu évoluer, nous sommes convaincus que ce garçon, aurait pu faire un bon parcours. Mais Corentin a attendu d'avoir la quinzaine pour « faire comme papa » et s'adonner à la petite reine. Durant cette année, Corentin a brûlé les étapes. Il est devenu tout simplement un des meilleurs mondiaux et nul doute que sa progression n'est pas terminée. « Junior 2e année, Corentin savait qu'il s'agirait d'une saison difficile. Il lui fallait confirmer et il est arrivé à garder le même niveau. Il est même parvenu à l'améliorer. Il est parvenu notamment à conserver son titre de champion de France de poursuite alors que si l'an dernier, il avait causé une surprise, cette saison, ses adversaires étaient plus nombreux et de qualité. Il a été à la hauteur. On peut dire qu'il a réussi une belle saison. « La déception, si déception, il y a est le championnat du monde en Espagne. Il y avait la fatigue mais aussi je crois, la pression. « Jusqu'à présent, il ne connaissait pas la pression. Sur route, il a remporté des courses à étapes, a gagné des contre la montre. Il a un bon profil de coureur à étapes. « A âge égal, à niveau égal, je dois reconnaitre que Corentin m'a dépassé. Il n'y a pas de concours entre nous. Corentin est assez grand d'autant qu'il a des entraineurs nationaux. « Je ne lui donne pas de conseils, seulement un peu quant à son hygiène de vie. « Il a terminé tard la saison mais va recommencer très tôt en 2015 avec les championnats du monde en février à Saint Quentin en Yvelines. Il fera aussi des Coupes du Monde. « Au niveau des études, il a raté de peu, pour quelques petits points, son BAC et c'est la raison pour laquelle, il fait des cours par correspondance. Il pourra ainsi allier le vélo et les études. « Sur le plan de la morphologie, il mesure 1m87. Il est donc plus grand, plus fin aussi. Il a de grands leviers et il possède un vrai style de rouleur. Sera-t-il un grimpeur ? Je n'en sais rien car il ne connait pas encore la montagne. « En 2015, il sera Espoir 1ère année. Il va découvrir un nouveau milieu, celui des seniors et de la DN1 avec le C C Nogent et il va travailler afin de passer professionnel en 2017. Quant aux Jeux, il est dans le collectif national pour les préparer ». En 1996, Philippe Ermenault devenait champion olympique de poursuite par équipes. Vingt ans plus tard, le fils Corentin risque d'aller disputer ceux de Rio. Lionel HERBET A consulter aussi
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