CNOSF France Olympique - CROS (Comité Régional Olympique et Sportif)
Comité Régional Olympique et Sportif
de Picardie
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Arnaud Demare prépare le Tour de France
Ainsi, Arnaud Demare s'est tranquillement installé jeudi en fin de matinée avec les membres de sa famille. Il était venu à vélo de Beauvais. Ce n'était certes pas une journée de vacances mais tout de même, la pression était quand même moindre par rapport à une classique ou une course à étapes. Arnaud Demare a pris son temps d'apprécier ces minutes durant lesquelles il était installé sur son fauteuil de plage et bavarder à bâtons rompus. Ce Prix Jean Renaux offrait au public, venu nombreux, rappelons le, une course derrière derny. « C'est la seule épreuve de ce genre que nous disputons, soulignait le vainqueur Adrien Petit. C'est agréable. Il y a du rythme et les moyennes sont plus élevées. C'est plaisant et cela vous donne un coup d'adrénaline dans les virages. » Il faut en effet savoir que la moyenne flirte avec les 68km/h. Petit et ses adversaires ne connaissaient pas leur « pilote » appartenant à une caste bien particulière et qui nous vient le plus souvent de Belgique. « Personnellement, je n'en fais qu'une fois dans l'année renchérit Arnaud Demare. Je vous assure que c'est plaisant de rouler à vive allure derrière le derny. » Jeudi soir, Arnaud Demare estimait qu'il avait passé une bonne journée d'entrainement. Il avait accumulé des kilomètres et derrière derny, il avait opéré comme en course en étant très vigilant car à cette allure, la moindre petite erreur peut avoir de graves conséquences. Le Beauvaisien avoue qu'il aime venir à la Hotoie, un circuit idéal et ovale qui permet au public de suivre partout le déroulement de la course. Désormais, Arnaud Demare entre en phase Tour de France. Les choses sérieuses reprennent. « Il va y avoir le Dauphiné, le championnat de France et le Tour. Certes, je dispute dans une saison de nombreuses courses à étapes, mais le Tour c'est autre chose. Bien sûr et je ne vais pas être le seul à y penser, il y aura la haute montagne. J'ai fait un stage dans les Pyrénées et répété les étapes d'Hautacam et Luiz Ardiden. La montagne c'est difficile mais c'est difficile pour tout le monde. Il faut être complet pur finir le Tour de France. Au début de saison, j'ai beaucoup pensé aux classiques belges et Paris-Roubaix mais après uen coupure et quelques jours de vacances, j'ai repris sérieusement. Bien sûr que cette année, ce Tour m'intéresse. On va passer dans le Nord, il y aura un départ d'Arras. » Ce Tour de France devrait donc permettre à Arnaud Demare de poursuivre dans sa progression. Il se donne 3-4 ans avant d'être au top. Il a aussi la chance d'évoluer dans un milieu familial important puisque son papa a été un excellent coureur (il court toujours en UFOLEP) et dans lequel il sait qu'il peut compter sur chacun. Enfin, nous avons voulu évoquer avec Arnaud le grand rendez-vous de Rio en 2016. Cela peut paraitre loin mais cela va arriver rapidement. N'oublions pas qu'il fut sélectionné à Londres et n'a pas oublié les Jeux et surtout l'ambiance qui règne autour. «C'est vrai que c'est loin mais pourquoi pas. Je me souviens de Londres où j'avais eu des frissons durant vingt kilomètres tellement il y avait de monde. C'était incroyable. Il y avait quatre rangées de spectateurs et je me souviens aussi de la cantine qui pouvait accueillir 500 couverts. C'était de la folie ». Lionel HERBET A consulter aussi
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