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Football : France- Suède féminin à AmiensGaëtane connait un peu la pelouse amiénoise puisqu'elle nous rappelait lors de notre entretien, réalisé ce vendredi après-midi, qu'elle avait un jour donné le coup d'envoi d'une rencontre disputée par l'ASC en Ligue 2. A l'époque, Gaëtane qui n'avait pas encore acquis la renommée qu'elle possède aujourd'hui, évoluait à Compiègne et à ce titre elle avait été invitée par l'Amiens SC. Notre club employait également une excellente joueuse de Compiègne Nadia Ben Mokhar. D'abord Gaëtane, comment s'est passé cette semaine le stage de Clairefontaine ? Ce stage s'est très bien passé. Ensuite, nous ne sommes pas lassées. Ce serait un comble. C'est un honneur que de venir en équipe de France. Cela nous permet de ne faire que du foot durant une semaine. Nous avons travaillé très sérieusement et je vous assure que nous avons hâte de nous trouver sur la pelouse d'Amiens ce samedi. France-Suède ce n'est pas un petit amical. Les deux équipes figurent au top mondial. C'est sûr que ce France-Suède n'est pas un petit match. C'est une grosse équipe que nous avons déjà rencontrée en Coupe du Monde, aux Jeux Olympiques et elle est difficile à battre. Il y a dans cette équipe suédoise en gros progrès, un vrai jeu athlétique. A nous de bien la contrer et être fortes défensivement. Ce sera un vrai match. Du reste, en ce qui nous concerne et même s'il n'y a pas de qualification à la clé, nous avons l'habitude de disputer nos matches à fond. Chaque match international est un match à part entière. On représente la France. C'est juste le nom qui est amical car sur le terrain, c'est loin d'être amical. Etes-vous toujours aussi fière d'être internationale alors que vous approchez les 100 sélections ? Bien sûr et c'est toujours une grande fierté. C'est toujours avec beaucoup de bonheur que je porte le maillot tricolore. Que ce soit la première ou la 99e sélection, c'est toujours une grande fierté, un réel plaisir. Et surtout je prends beaucoup de plaisir et surtout je suis très heureuse d'être performante. Pour l'instant, je n'ai que 28 ans, je suis loin d'être blasée. J'éprouve encore beaucoup de passion pour le football et du plaisir à me trouver sur le terrain. Il faudra tenir compte d'un élément extérieur : le terrain gras de la Licorne, voire le vent ? C'est un peu comme çà sur tous les terrains. C'est la période qui fait que c'est compliqué. Nous n'y avons pas échappé cette semaine à Clairefontaine avec les terrains gras et ce sera un peu plus éprouvant de jouer. Mais on le sait et cela fait des années que nous sommes confrontées à ce genre de conditions. Et puis c'est pareil pour les deux équipes. Il semble que les féminines pensent plus à leur avenir que les garçons ? Actuellement, je travaille sur un double projet et je suis employé à la Fédération française mais aussi je suis aussi consultante sur Eurosport. Je me sens très bien. Sur un plan général, c'est un peu logique dans la mesure où la masse salariale chez les filles est moins importante. C'est vrai que dans l'équipe de France 90% des joueuses sont sous contrat fédéral. Mais c'est quand même loin des salaires des garçons. Personnellement, j'ai trouvé un équilibre en faisant les deux et en ayant un emploi qui me permet de partir en stage, de m'entrainer. Il y a des filles qui sont dans des structures professionnelles et adaptées donc au rythme du sport de haut niveau. Pensez-vous qu'un jour le championnat de Division 1 ne verra au départ que des clubs pros ? Maintenant, est-ce que le championnat de France féminin ne verra que des clubs pros y participer ? Je ne sais pas mais c'est une réflexion qui est menée en ce moment à la Fédération. Il y a en ce moment un vrai phénomène avec le foot féminin. Avant quand j'étais à Compiègne, il n'y avait pas beaucoup d'équipes de foot féminin à Amiens et en Picardie. Au plan national, il y a incontestablement un développement et en Picardie, je sais qu'Odile Willay fait du bon travail. La Picardie répond et réagit au football féminin. Cela s'est aussi constaté avec la Coupe de France où il y a de plus en plus d'équipes picardes. Je vais du reste revenir la semaine prochaine en Picardie puisqu'avec Juvisy, je vais jouer contre Compiègne en Coupe de France. Ce sera pour moi une semaine picarde. Il y a enfin de plus en plus de jeunes qui se mettent à pratiquer le football avec de plus en plus de licenciées. On est sur un cycle très positif depuis la Coupe du Monde Cela continue et c'est bien car cela aurait pu s'essouffler. A la Fédération française, il ya des gens qui ont envie que le football féminin se développe. Lionel Herbet Entrainement ouvert au public Rappelons que les joueuses de l'équipe de France arrivent ce soir au Novotel où elles passent la nuit. Ce samedi matin, à 10 heures, sur la pelouse annexe de la Licorne, elles feront une mise en place et cet entrainement sera ouvert au public, surtout aux jeunes joueuses des clubs voisins d'Amiens. Les Tricolores se prêteront même au jeu des photos-souvenirs. A consulter aussi
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