Benjamin Stasiulis et Elodie Clouvel quittent la Picardie
Les Jeux Olympiques terminés, place maintenant aux prochains, ceux de Rio en 2016.
C'est loin mais court à la fois. Une olympiade ne s'improvise pas. Elle se prépare longtemps à l'avance et les athlètes font alors leur choix.
Vont-ils rester dans le même club, avec le même entraineur ? Ou bien partir dans un autre voire même quitter la région ? Ou enfin mettre un terme à leur carrière internationale ?
La Picardie nous donne deux (mauvais) exemples avec les départs du nageur amiénois Benjamin STASIULIS et de la pentathlète de Noyon Elodie CLOUVEL. Deux athlètes dont il convient de souligner qu'ils n'ont pas réussi les Jeux qu'ils espéraient.
STASIULIS a été tout simplement décevant tandis qu'Elodie CLOUVEL n'a terminé que 31e du pentathlon moderne.
On peut imaginer qu'ils quittent leur club respectif pour repartir d'un bon pied dans leur nouvelle structure, basée dans le Midi, à Marseille pour STASIULIS et Perpignan pour CLOUVEL.
Mais ce qui peut nous choquer dans ces deux départs, c'est le fait qu'ils n'étaient pas prévus.
Les clubs d'Amiens-Métropole Natation et de Noyon avaient consenti de gros efforts pour, dans un premier temps, faire venir ces deux athlètes et ensuite les garder. Ces deux départs se ressemblent en ce sens qu'ils sont très discrets tant dans la forme que sur le fond. C'est une sorte de fuite entachée d'un réel manque de franchise envers leurs dirigeants qui méritaient d'être mieux informés.
La Picardie perd donc deux sportifs de grande qualité. Mais d'ores et déjà la question se pose avant Rio : notre région sera-t-elle en mesure d'attirer de futurs sélectionnés pour 2016 ? Aura-t-elle les moyens à la fois humains et financiers ?
Lionel HERBET
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