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L'édito de Lionel Herbet du dimanche 12 aoûtQuelle belle leçon a donné Claude ONESTA, l'entraineur de cette équipe qui n'a pas hésité à changer son équipe au cours du tournoi et surtout à faire confiance à une grande majorité de joueurs ayant dépassé la trentaine. Quel camouflet adressé aussi à tous ces dirigeants qui, dans de nombreuses discipines collectives, estiment qu'au delà de 30 ans, un sportif n'est plus compétitif. Chapeau Claude ONESTA dont on imagine qu'il va être très sollicité ces prochaines semaines pour aller dans les entreprises, porter la bonne parole et donner la recette de la réussite. Il va parler de cette France qui gagne et par les temps qui courent, cela fait vraiment plaisir. Plusieurs compétitions intéressaient ce dimanche les Français, outre le handball, le VTT et le pentathlon moderne. En Picardie, on attendait beaucoup d'Amélie CAZE, la sociétaire du club de Noyon. Dommage que le pentathlon féminin ait été éclipsé toute la journée, médiatiquement, par le VTT puis le handball. Amélie CAZE a raté l'escrime, son point fort mais elle s'est bien reprise ensuite dans l'épreuve d'équitation. Revenue en troisième position après l'équitation, la Noyonnaise jouait le tout pour le tout dans le combiné, la dernière épreuve.de la journée. Hélas, elle a craqué et a fini loin des trois premières. Amélie avait beaucoup travaillé afin de réusir là où elle a jusqu'à présent toujours échoué: les Jeux. On peut parler de déception car on attendait mieux de la part d'Amélie mais c'est la dure loi du sport de haut niveau. La Picardie revient donc de Londres avec des médailles obtenues par par Céline GOBERVILLE au tir sur le plan individuel et surtout les deux médailles d'or du nageur amiénois Jérémy STRAVIUS. Ce dernier aura vécu des Jeux extraordinaires. en ce sens que parti pour jouer le rôle de figurant, il a finalement participé de brillante manière aux relais auxquels il avait été engagé. Pensez que ce garçon était parti à Londres avec un statut de simple remplaçant dans les relais. Des relais auxquels il n'était pas certain de courir. Mais il a fait en sorte de recueillir la confiance de ses équipiers et du staff pour prendre une place. Alors, Jérémy a eu la chance de disputer les séries des relais et à l'arrivée, il ramène à la ville d'Amiens, une médaille d'or et une médaille d'argent. Ce qui n'était jamais arrivé dans la capitale picarde depuis que les Jeux existent. Le bilan picard est donc correct mais il n'atteint pas le niveau de 1996 lorsque notre région s'était illustrée avec le cyclisme sur piste et l'escrime. Il est vrai qu'il s'agissait d'une cuvée exceptionnelle. Outre Jérémy STRAVIUS et Céline GOBERVILLE, comment ne pas mentionner les méritoires performances du marcheur amiénois Bertrand MOULINET, auteur de deux belles courses sur 20 et 50km, de Marie GAYOT qui avec ses équipières du 4x400m est allée en finale, du triathlère Laurent VIDAL cinquième du triathlon. Maintenant, une autre olympiade va se préparer et au niveau picard, un nouveau comité régional olympique sera élu pour le début de 2 013. Il s'agira de préparer Rio. Quatre ans, c'est peu et beaucoup à la fois. C'est surtout beaucoup de travail, d'investissement de la part des athlètes à qui, on ne pense vraiment que durant cette période des Jeux. Sans jamais imaginer que durant quatre ans, il y a des sacrifices au quotidien. Et tout peut s'écrouler au dernier moment. N'est-ce pas Julien ABSALON qui n'a pu aller au bout de son rêve qui était de s'octroyer une troisième médaille d'or au V T T en raison d'une crevaison. Des athlètes à qui il faut penser, non pas au moment où ils reviennent avec une médaille autour du cou mais constamment. Peut-être est-ce trop demander? Lionel Herbet A consulter aussi
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