CNOSF France Olympique - CROS (Comité Régional Olympique et Sportif)
Comité Régional Olympique et Sportif
de Picardie
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Laurent Vidal, 5e du triathlon
Respectivement quatrième et cinquième, David Hauss et Laurent Vidal ont fait honneur à cette redoutable épreuve olympique. Même Vincent Luis, le troisième Français engagé s'est illustré en terminant 11e. L'Espagnol Javier Gomez a pris la deuxième place, devant Jonathan Brownlee, le frère du vainqueur complétant le podium malgré une pénalité de 15 secondes. La médaille d'or lui était promise, et Alistair Brownlee a bel et bien été sacré ce mardi (en 1'46''25) devant son public massé sur les pelouses de Hyde Park. Dominateur depuis près de trois ans après ses deux titres planétaires en 2009 et 2011, l'aîné des frères Brownlee a fait la différence dans la course à pied, distançant dans la dernière ligne droite d'une centaine de mètres l'Espagnol Javier Gomez Noya (à 11 secondes). Peu après, et malgré une pénalité de 15 secondes, c'est Jonathan Brownlee qui a franchi la ligne d'arrivée (à 31 sec) avant de se jeter dans les bras de son grand frère. Il n'a sûrement pas fallu grand chose pour qu'un Français aille chercher la breloque en bronze, David Hauss terminant au pied du podium (1'47''14) à 49 secondes du vainqueur, mais à seulement 18 secondes de la médaille de bronze. Ayant fait la course de bout en bout ensemble, Hauss et Laurent Vidal ont terminé ensemble, ce dernier bouclant son triathlon en 1'47''21. Troisième et dernier Français engagé, Vincent Luis a également signé une belle performance en se classant 11e, avec un chrono de 1'53''. «Je ne peux pas être déçu, les Brownlee et Gomez ont montré qu'ils étaient les plus forts. Bravo à eux.» Quatrième à 18'' seulement de la médaille de bronze, David Hauss ne pouvait espérer mieux. Même chose pour son compatriote Laurent Vidal, 7'' derrière. Comme l'espérait le public britannique, Alistair Brownlee a assumé son statut de favori en contrôlant la course jusqu'au parcours de vélo, avant de s'envoler en course à pied, pour terminer avec 11'' d'avance sur l'Espagnol Javier Gomez, principal outsider. Et son frère cadet Jonathan, 3e à 31'', aurait sans doute joué jusqu'au bout la médaille d'argent sans une pénalité de 15'', infligée pour avoir mis le pied trop vite sur le vélo lors de la première transition. Les Brownlee ont ainsi offert à la Grande-Bretagne ses deux premières médailles dans l'épreuve masculine, aux JO depuis 2000. Quant aux Français, ils devront encore patienter. Distancés après les 1500m de natation, nagés en combinaison en raison d'une eau trop froide (19,6°), les Bleus se sont bien organisés lors du parcours cycliste (43km, en 7 tours) pour revenir sur les cinq échappés, dans lesquels figuraient déjà les trois futurs médaillés. «A vélo, on s'est aidés au début pour limiter l'écart (21'' après le premier tour), raconte Hauss. Puis je me suis caché pour attendre le 10 km, ce n'était pas à moi de rouler, de faire l'effort.» Le Français n'a qu'un regret, la fin de la transition cyclisme-course à pied : «On part 8e et 9e, donc pas si loin, mais cela suffit pour qu'on perde le contact avec eux (les Brownlee et Gomez). Après, ce n'est pas évident. Avec Laurent, on a pris des relais pour limiter l'écart.» En vain. Se sachant inférieurs aux trois premiers en course à pied, Hauss et Vidal misaient sur la «défaillance» de l'un des trois hommes de tête et sur l'arrêt de 15'' imposé à Jonathan Brownlee. Le cadet s'est exécuté après le troisième des quatre tours (de 2,5 km), au point de ne repartir qu'avec 13'' d'avance sur Vidal. Mais sans conséquence sur la fin de course. Source : www.lequipe.fr A consulter aussi
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