CNOSF France Olympique - CROS (Comité Régional Olympique et Sportif)
Comité Régional Olympique et Sportif
de Picardie
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L'édito de Lionel Herbet du lundi 6 août 2012
Ainsi, une discipline va revenir bredouille :l'escrime. Jamais depuis Rome en 1960, l'escrime n'aura été aussi décevante . Longtemps, ce sport a été l'arbre qui cachait la forêt. Régulièrement, nos sélectionnés venaient sauver l'honneur de la délégation française. Comme toujours, on va s'interroger et se demander ce qui a foiré à Londres. Pourquoi la France revient-elle sans aucune médaille ? Est-ce que les athlètes s'entrainent suffisamment ? ainsi que l'a suggéré l'ancien champion olympique Jean-François LAMOUR. Des têtes doivent tomber et cela nous fait penser à cette interview d'un entraineur français qui exerce désormais à l'étranger et a fait une déclaration fracassante « dans notre pays, on ne respecte pas l'entraineur ». Raison pour laquelle, en froid avec la Direction Technique Nationale, cet entraineur a préféré partir en dehors de nos frontières. De plus, cette absence de résultats arrive l'année même où le porte-drapeau de la délégation française, lors de l'ouverture des Jeux, était une immense championne d'escrime, Laura FLESSEL. Celle-ci a dû mal vivre ces Jeux de Londres. Autre déception, les sports équestres et plus particulièrement le saut d'obstacles. La France n'a pu parvenir à accéder au tableau final. Notre Picard Marc ROGUET champion olympique en 1976 à Montréal, attend toujours son successeur. A l'inverse, comment ne pas mentionner la méritoire performance du marcheur amiénois Bertrand MOULINET qui a abordé l'épreuve des 20km avec détermination, culot et surtout sans complexe. Résultat, une place dans les dix premiers ce qui va lui donner une grande confiance pour les 50km de samedi. Rafraichissante aussi cette image de ce pistard français Bryan COQUARD qui obtient la médaille d'argent de l'omnium. Cet élève de Jean-François BERNAUDEAU, futur équipier de Thomas VOECKLER, a donné l'idée qu'en France, on pouvait sûrement réussir une bonne carrière sur route après avoir démarré sur piste, sauf la vitesse et le keirin évidemment. L'omnium est au cyclisme ce qu'est le décathlon en athlétisme. Une épreuve de résistance qui se déroule sur deux jours et qui comprend notamment le scratch, la course aux points et s'achève par la poursuite. Bref, il s'agit d'un exercice difficile au cours de laquelle, le jeune Français s'est montré à la hauteur. A 20 ans, il incarne l'avenir du cyclisme français et il a prouvé que la jeunesse n'est pas un handicap. Voilà en tout cas une deuxième médaille d'argent pour les pistards français. Un métal que normalement le sprinter Grégory BEAUGE a fait transformer en or, du moins on l'espère. Les Anglais qui nous ont déçu par leur attitude peu en rapport avec le fair-play (cyclisme sur piste et aviron), affichent par contre des vertus de courage et de fierté à porter le maillot de leur pays. Le tennisman Andy MURRAY a imité ces athlètes qui ont remporté la médaille d'or, notamment dans le saut en longueur, l'heptathlon féminin et le 10.000m. Les Jeux Olympiques ont le don de sublimer. Lionel Herbet A consulter aussi
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