Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres 2012 >

L'édito de Lionel Herbet du samedi 4 août 2012

A ceux qui peuvent s'étonner de la présence dans le programme des Jeux Olympiques de certaines disciplines telles le football, le cyclisme ou le tennis, nous répondrons qu'une médaille obtenue dans ce qui est aujourd'hui, la plus importante compétition sportive au monde, n'a pas d'équivalent.

Pour preuve, la joie immense éprouvée par Serena WILLIAMS victorieuse dans le tournoi de tennis et celle des deux Français GASQUET-BENNETEAU qui venaient d'obtenir la médaille de bronze dans le tournoi par équipes. Ces joueurs pourraient paraître blasés mais les Jeux représentent tellement pour eux. Même si pour une fois, la médaille remplace les prix. Oui, rien que pour ces visages souriants, le tennis mérite de figurer au programme des J.O.

Ce samedi, les Français ont connu à la fois de bons moments mais aussi des déconvenues. Les bons moments, ce sont les médailles de bronze de GASQUET-BENNETEAU et de la tireuse Delphine REAU dans le trap.

Les deux évènements se sont produits dans le même temps si bien que le direct sur France 2 avait du mal à suivre. Remarquez qu'en dépit du nombre d'heures consacrés au déroulement des épreuves, il y a encore des ratés. Telle cette finale vendredi du deux sans barreur , retransmise sur France 2 et brutalement interrompue afin de changer de chaine.

Le mauvais moment pour les Français concerne les rameurs DELAYRE-AZOU qui ont pris la 4e place dans le deux de couple. Mais ils ont le sentiment d'avoir été floués par les Britanniques qui ont prétexté un incident mécanique et ont contraint les officiels à redonner un nouveau départ.

La Fédération Française d'aviron a bien fait appel mais il a été rejeté. Cela nous a rappelé le coup dont ont été victimes les trois sprinters français qui se sont inclinés face aux Anglais. Là aussi, les Anglais ont démontré que le fair play, ils savaient l'appliquer mais quand il leur est favorable.

Restons dans le domaine du cyclisme avec la grande absente Jeannie LONGO.
A 52 ans, la Grenobloise pourrait prendre pour exemple la grande championne Merlène OTTEY qui a exactement le même âge. Sous la bannière de la Jamaïque, Merlène OTTEY a participé à sept Jeux Olympiques et a obtenu neuf médailles.
Aujourd'hui naturalisée slovène, Merlène OTTEY veut encore courir jusqu'aux Jeux de Rio en 2016 et elle aimerait par exemple emmener le relais 4x100m. Jeannie LONGO peut donc encore espérer...

La semaine prochaine, les Picards seront surtout concernés par le triathlon, le pentathlon et l'athlétisme. Le triathlète Laurent VIDAL aura pour objectif , pourquoi pas, une médaille. En tout cas, un classement bien meilleur qu'à Pékin où il n'avait terminé que 36e. Le triathlon est une épreuve très pénible physiquement et qui peut se jouer dans les derniers mètres. Cela s'est vérifié ce samedi avec la victoire au finish de la Suissesse SPIRIG.

Lionel Herbet



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