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L'édito de Lionel Herbet du mercredi 25 juillet 2012Nous sommes formels : NON, les Jeux Olympiques ne sont pas une épreuve comme une autre car ils sont tout simplement uniques. D'abord, ils se disputent tous les quatre ans, une période courte dans l'existence mais longue dans la carrière d'un sportif de haut niveau. Participer ne serait-ce qu'une fois aux Jeux Olympiques est pour un sportif un évènement considérable. Parce qu'ils représentent l'aboutissement de quatre années de travail, de sacrifices en tous genres. Il faut dans un premier temps gagner sa sélection pour ce rendez-vous et ensuite être prêt le moment venu. Nous nous appuierons sur des cas intéressants des sportifs picards. Trois exemples nous viennent à l'esprit. La pentathlète du club de Noyon Amélie CAZE est unanimement reconnue comme une des meilleures sinon la meilleure au monde . Elle a en effet tout gagné au niveau européen et mondial. Mais jusqu'à présent, alors qu'elle a pu préparer sereinement les Jeux, elle n'a pu confirmer aux Jeux de Pékin. On espère évidemment que cette année à Londres elle va enfin se hisser sur le podium. Amélie abandonnerait volontiers tous ses titres mondiaux et européens pour une seule médaille d'or aux J.O. Toujours chez les filles, voici un an après sa médaille de bronze obtenue aux Championnat du Monde de Shangai, l'Amiénoise Mélanie HENIQUE partait avec un préjugé favorable. Nombreux la voyaient aller à Londres. Malheureusement, ce ne sera pas le cas en raison d'une saison 2012 qui n'a pas confirmé les espoirs nés l'an dernier. De même, son partenaire d'entrainement à Amiens Jérémy STRAVIUS qui fut champion du monde du 100m dos (ex aequo avec LACOURT) a complètement raté les épreuves de sélection à Dunkerque. Jérémy ira certes à Londres mais seulement en tant que remplaçant d'un relais. Pour sa part, Caroline LOIR du club de Rivery est devenue ce week-end, championne de France de kayak après s'être emparée du titre européen de canoë en slalom. Caroline avait donc tous les atouts pour aller à Londres mais malheureusement, elle a manqué le grand rendez-vous de la sélection fixé en avril à Pau. Les Jeux Olympiques demeurent donc une épreuve vraiment à part, un rendez-vous qu'il convient de bien préparer puis surtout négocier dans les meilleures conditions. Et même quand l'athlète est en forme, prêt pour aller chercher le meilleur résultat qui soit, il arrive qu'il soit perturbé par des conditions extérieures. Tel était par exemple le cas de Michel MACQUET, le lanceur de javelot né à Amiens et qui a participé aux Jeux de 1964 et 1968. Il était considéré comme un des meilleurs au monde mais à chaque fois, il ne parvenait pas à gagner sa place en finale parce que les éliminatoires avaient lieu tôt le matin. Michel MACQUET avait un mal de chien à se mettre en action le matin. Son corps n'était pas encore éveillé. Imaginons que les éliminatoires aient eu lieu l'après-midi. Tout aurait alors changé pour Michel MACQUET dont l'histoire retient néanmoins qu'il fut le seul athlète picard à avoir été porte-drapeau de la délégation française aux Jeux Olympiques. Lionel HERBET Source photo : Site Internet de l'équipe de France Olympique A consulter aussi
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