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Londres 2012, c'est parti pour la PicardieCertes en dépit de la notoriété de certains de nos futurs sélectionnés (notamment Jérémy STRAVUS et Amélie CAZE), notre région aura bien du mal à renouveler les performances de 1996 à Atlanta où les médailles s'étaient ramassées à la pelle. On se souvient que le président du C I O de l'époque M. SAMARANCH avait déclaré de façon péremptoire "que la Picardie était la première région au monde". Il est vrai que les ERMENAULT, CAPELLE, MORESSEE ou MOREAU avaient contribué à la renommée de notre région. Il est vrai aussi qu'à l'époque avait été mis en place une structure AMBITION PICARDIE qui, aujourd'hui, n'existe plus. Le CROS PICARDIE a tenté un pari intéressant en cette fin d'année: réunir le maximum d'athlètes susceptibles d'aller à Londres. Malheureusement, à l'approche des fêtes de NOEL, certains sont en vacances, en stage et n'avaient pu répondre à l'invitation du Comité Régional Olympîque et Sportif de Picardie. Cette manifestation s'est déroulée à l'Hôtel MERCURE, situé près de la cathédrale d'Amiens et c'est notre ami Thierry ADAM qui a animé la soirée en présence de tous les membres (ou presque) du CROS mais aussi de Jean-François COQUAND, Directeur Régional de la Jeunesse et les Sports, flanqué de son fidèle lieutenant Bruno DELAVENNE, ancien DTN de hockey sur gazon. Thierry ADAM qui se verra remettre lors du passage du Tour de France à Saint Quentin, la médaille d'or de la Jeunesse et les Sports, a présenté ces athlètes. La palme revient à Amélie CAZE qui est aujourd'hui, une des grosses chances de la Picardie pour Londres. "Les Jeux sont d'abord une aventure humaine" La multiple championne du monde de pentahlon moderne avait tenu à être présente à Amiens. Elle eut l'occasion de s'entretenir avec Michel CHRETIEN, l'entraineur de STRAVIUS et HENIQUE et qui l'accueille parfois dans la piscine du Coliseum lors de séances d'entrainement bien spécifiques. Après la soirée, Amélie a repris la route de l'INSEP où elle s'entraine actuellement. Juste avant de reprendre le volant, Amélie s'est confiée comme d'habitude avec gentillesse. La marque d'une grande championne qui prépare sereinement Londres, d'autant plus sereinement qu'elle est déjà assurée d'être présente dans la capitale anglaise. "Je suis actuellement à l'INSEP dans une période dite foncière et hivernale et où j'accumule les kilomètres en natation et en course à pieds. Cet entrainement est important mais il y a aussi la récupération. Les journées sont longues car je pars le matin alors qu'il fait nuit et que le soir, c'est pareil. Au niveau des bobos, cela va mieux. "En Picardie, je suis déjà qualifiée pour Londres. Je suis la seule pour l'instant. Pour moi, c'est un avantage car je reste sur une saison qui a été contrariée par des blessures. Cela me permet donc de me soigner mais il me faut être patiente. Aujourd'hui, à part les Jeux, rien n'est définitif. Je dois bien établir mon programme idéal. Ce programme justement prévoit trois étapes de Coupe du Monde, un championnat du monde et ensuite deux compétitions nationales ou internationales. Autant d'épreuves sans conséquence pour moi mais qui me permettront de me juger, de savoir où j'en suis dans ma préparation et de me réorienter, quitte à prendre des risques. "Depuis les derniers Jeux que j'ai ratés et au cours desquels je suis passée au travers, j'ai acquis l'expérience, la maturité, la reflexion et la sérénité. Mais il m'arrive parfois aussi d'avoir des doutes. Bien sûr que je suis différente par rapport à Pékin. Ma marge de progression est beaucoup plus faible. J'ai 26 ans et cela fait 17 ans que je fais du pentathlon. Mais je sais aussi qu'il y a beaucoup de choses qui font que vous pouvez réussir mais aussi rater une compétition. "Tout peut arriver. Je dis souvent qu'il ne faut pas avoir peur de la médaille comme il ne faut pas avoir peur d'un échec. Il faut arrêter de faire des Jeux, un truc exceptionnel. Les Jeux c'est d'abord une aventure humaine très forte car ils n'arrivent pas tous les jours. C'est un honneur que de les disputer. C'est aussi un paquet-cadeau. Pour l'instant, je pense à autre chose. Aujourd'hui, les Jeux ne m'empêchent pas de dormir ni de vivre." Excellente soirée au cours de laquelle les membres du CROS ont pu barvader avec les athlètes présents, notamment les haltérophiles venus avec le président du comité régional Marc ANDRIEUX. Présent également Hubert LOUVET le président du comité de Picardie de cyclisme qui souhaite vivement qu'Arnaud DEMARE, le champion du monde Espoirs et qui vient de passer professionnel, tentera l'aventure olympique. Sa pointe de vitesse ferait sûrement des ravages. "Londres c'est parti" a conclu Jean François COQUAND le directeur régional de la Jeunesse et les Sports. Jean-François COQUAND, 30 ans en arrière L'homme fort du sport picard se voyait revenir près de 30 ans en arrière lorsque, sur la piste du stade Urbain WALLET à Amiens, il entrainait une athlète marocaine Nawal EL MOUTAWAKIL. Celle-ci devenait à Los Angeles en 1984 la première femme arabe à devenir championne olympique sur 400m haies. Nawal que nous avions alors longuement interviewé n'a pas oublié Amiens. Elle a promis d'y revenir non seulement pour revoir son ancien entraineur mais aussi pour parrainer la course l'AMIENOISE chère à Chantal LANGLACE. Aujourd'hui, Nawal qui a été Ministre des Sports au Maroc est membre à vie du C I O. Chapeau. Lionel HERBET A consulter aussi
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