CNOSF France Olympique - CROS (Comité Régional Olympique et Sportif)
Comité Régional Olympique et Sportif
de Picardie
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Guillaume Frénois, sportif du mois de mars 2017
Victorieux en novembre de Samir Ziani à la Halle Carpentier de Paris, le boxeur saint-quentinois (33 ans, 42V dont 10 par K.-O. et 1D) avait un nouveau statut à défendre face au Russe Vyacheslav Gusev (31 ans, 22V dont 6 par K.-O. et 3D), 10e au classement de la fédération. Un combattant au profil complètement différent des précédents adversaires de Frénois, mobile et avec une boxe technique. Un Guillaume Frénois plus précis Après un premier round conforme aux consignes, les deux boxeurs se rendaient coup pour coup et le Russe jouait crânement sa chance, avançant sur le ring, bien qu'un peu trop « collant » et jouant des coudes. Plus précis, Guillaume Frénois touchait nettement son adversaire du gauche dans la 4e reprise, poussé par un public énervé par le comportement de Vyacheslav Gusev. La 5e reprise se transformait en tournant du match avec un crochet gauche du Saint-Quentinois qui explosait l'arcade sourcilière droite du Russe. Giovanni Boggia lui soufflant d'être « plus exigeant » par la suite pour ne pas desserrer l'étreinte et ne pas être coiffé sur le poteau. Sauf que Gusev était victime d'un 2e saignement… au cuir chevelu, dû certainement à un choc tête contre tête entre le droitier russe et le gaucher axonais. Un genou à terre, puis la délivrance À la fin de la 7e reprise, Guillaume Frénois serrait déjà le poing en guise de victoire, sûr de sa domination et de la précision de ses coups. Le moment choisi par son prévôt de lui demander de ralentir le match et de gérer la fin de combat. Seulement, un frisson parcourait les travées quand Guillaume Frénois mettait un genou à terre au coin du ring, sur une surface plus que glissante. Mais « L'Expert » n'est pas surnommé de cet attribut pour rien et pouvait brandir une deuxième fois sa ceinture. Plus de 3 000 spectateurs Le palais des sports, garni de plus de 3 000 spectateurs, n'avait plus vibré de cette intensité pour un combat européen depuis le 3 novembre 2006. Ce jour-là, Cyril Thomas conservait son titre EBU des poids plumes face à l'Ukrainien Yuriy Voronin. Cinq mois plus tard, toujours dans la cité des Pastels, le demi-frère de Guillaume Frénois remportait la ceinture WBF face au Kényan Davin Kiilu. Un chemin mondial que « Guigui » aimerait bien s'ouvrir après probablement une 2e défense face au Britannique Liam Walsh, challenger officiel. Source : L'Aisne Nouvelle A consulter aussi
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