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Stéphane De Paula : le défi d'HawaiiAvant son grand rendez-vous mondial, Stéphane De Paula a répondu à l'invitation de l' ASC Football et il a donné le coup d'envoi du match contre Marseille Consolat. Ce n'était pas la première fois qu'il venait à la Licorne puisqu'il avait participé à la Jules-Verne dont l'arrivée se situe justement dans ce cadre. C'est à l'âge de 32 ans (il en a aujourd'hui 39) que cet employé de l‘ERDF et ancien de Valeo, s'est destiné au triathlon. « Cela faisait quelques années que je réfléchissais à venir au triathlon, souligne Stéphane De Paula. Mais il faut être réaliste, je ne suis pas très bon nageur. C'est la raison pour laquelle à 32 ans je me suis lancé dans le format IRONMAN ce qui m'a permis de combler mes lacunes. « C'est le 27 juin à Nice que j'ai gagné ma sélection pour Hawaii avec 1h09m sur 3800m en natation, 5h5 sur 185km à vélo soit 35 de moyenne et 3h16 au marathon. « Je suis licencié dans un club d'Amiens qui regroupe des triathlètes mais aussi des cyclotouristes, des vététistes, des coureurs à pieds et des cyclistes. Ces championnats du monde qui vont se dérouler le 10 octobre à Hawaii sont régis par la Fédération de triathlon. « J'y vais surtout pour apprendre car il faut être conscient que je vais me retrouver avec les meilleurs spécialistes mondiaux. Nous serons deux mille au départ. Les niveaux sont serrés. Ce sera ma dernière année senior. J'espère terminer entre 300 et 350e. « Nous serons trois Picards Cyril Viennot de Beauvai squi est champion du monde et Yann Payen de Soissons. C'est le paradoxe de cette épreuve qui va s'appeler championnat du monde mais les athlètes ne porteront pas le maillot de leur pays. En quelque sorte, ce sera un championnat du monde avec une entité privée puisqu'il est organisé par la société IRONMAN un peu à l'image d'ASO qui organise ses épreuves cyclistes. » Maillot tricolore sur le dos ou pas, Stéphane De Paula va relever un sacré challenge avec trois épreuves qui vont se succéder sans aucun repos intermédiaire: 42,195 km au marathon, 3800m en natation et 180km en cyclisme. La finalité sera de gagner du temps sur les transitions et d'optimiser les changements de chaussure, de mettre le casque etc. Enfin et contrairement par exemple aux marcheurs de Colmar-Paris , le triathlon ne permet pas l'assistance à l'athlète. « Même en cas de crevaison, on doit se débrouiller seul », conclut Stéphane De Paula qui remercie son employeur de lui avoir permis de disputer ce championnat du monde. Lionel HERBET A consulter aussi
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