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Interview de Claude FauquetVous avez récemment participé à l'émission LA TRIBUNE de France Picardie. Un intervenant vous a interpellé sur le fait qu'un sportif puisse recevoir la Légion d'Honneur. Vous avez répondu par l'affirmative. Pouvez-vous développer votre argument ? Je suis quelqu'un de légaliste qui n'aime pas porter de jugement sur les décisions de personnalités dont c'est la responsabilité. Je n'ai pas demandé la légion d'honneur on me la attribuée et je ne vois pas au nom de quoi je l'aurais refusée car j'estime que c'était une magnifique opportunité de valoriser le corps de cadres techniques d'état qui ont tant fait pour le sport français et donc de dire à quel point le sport un fait social important. Il appartient à chacun de faire ces choix le mien était de l'accepter. Les jugements à priori sur le fait que telle ou telle corporation de peut pas bénéficier de cette distinction ne me concernent pas même si je les respecte. Vous avez également signalé qu'en ce qui concerne la natation, les clubs d'Amiens et d'Abbeville devaient travailler la main dans la main. Et ajouté que Jérémy STRAVIUS devait rester à Amiens pour continuer sa progression ? Abbeville vient de se doter d'un magnifique outil de travail pour développer les activités de la FFN Nous devons redonner après une phase de travaux forcément délicate à gérer pour le club une véritable ambition sportive pour la natation abbevilloise. Il serait dommage de se priver d'un dialogue constructif avec nos amis amiénois pour donner encore plus de poids à la natation picarde à laquelle je suis très attachée. Par contre je serais intransigeant avec toute démarche insidieuse visant à recruter des nageurs abbevillois par l'asc sans travail en amont pour savoir si cette opportunité est utile pour le nageur ou la nageurse concernée. Nous devons évidemment tout faire pour que Jeremy continue sa progression à Amiens et pour ma part je m'y emploie depuis longtemps déjà en relation avec la région. Que pensez-vous de la faiblesse actuelle des équipes picardes qui éprouvent les plus grandes difficultés à s'imposer que ce soit en football, hockey sur glace, basket et volley-ball féminin ? Je ne connais pas vraiment ces dossiers pour porter des jugements sans éléments fins d'analyse. Ce que j'ai envie de faire partager c'est que la réussite au plus haut niveau s'inscrit toujours dans un projet à long termes pour construire pas à pas les conditions pérennes de la réussite. Je vois aussi à quel point l'argument financier devient récurrent pour espérer s'inscrire dans l'élite Et si la région picarde à l'initiative du CROS que je préside inventait un modèle original plus collectif et mutualiste. On est toujours plus forts ensemble. Est-ce selon vous un problème de confiance ou plutôt de manque de confiance ? La confiance ou le manque de confiance naissent toujours d'un environnement mal organisée d'un accompagnent insuffisant des acteurs techniques en général et donc dans la capacité à gérer les crises et les réussites. Le management du sport aujourd'hui doit encore davantage se professionnaliser en termes de compétences. La encore j'ai l'intention avec le CROS de faire partager mon expérience dans ce domaine très spécifique. Propos recueillis par Lionel Herbet A consulter aussi
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