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Interview de Sébastien ChoplinMon premier objectif est de rassembler et mobiliser notre famille du Canoë-Kayak pour être en mesure de développer ensemble de nouveaux projets et consolider ce qui existe. Nous avons plusieurs objectifs, celui qui me tient à coeur pour les années qui viennent est de développer la pratique Canoë- Kayak au grand public par l'intermédiaire de nos clubs. Nous avons une place à prendre dans le développement touristique, c'est une attente des pratiquants et un moyen de développement de nos structures sportives. D'autres sports de pleine nature ont aussi cet objectif, il faut nous unir pour travailler en ce sens et proposer des produits touristiques attractifs, dans l'esprit du Schéma Régional de Loisirs et Sports de Nature. Il me semble que le CROS est le bon endroit pour mener la réflexion de l'adéquation entre le développement touristique des sports de pleine nature et le développement sportif. Il semble qu'en tant que Président du comité de Picardie, vous ayez un rôle à jouer sur la Côté Picarde ? Quel sera-t-il en réalité ? Nous avons un gros club à Saint Valery qui propose aujourd'hui une activité de pratique associative intéressante et des prestations touristiques de qualité. Les locaux actuels ne sont plus adaptés à l'activité, des projets d'aménagement existent et nous nous en réjouissons. Nous travaillerons avec nos partenaires pour soutenir le club dans l'amélioration de leur implantation sur le site. Parlez nous du comité de Picardie, combien de clubs et de licenciés ? Un peu plus de 1100 licenciés, 21 clubs et 2 structures agréées. Depuis combien de temps êtes vous licencié au club de Picquigny ? Qu'est ce qui vous a attiré vers le canoë kayak et depuis combien de temps pratiquez vous cette discipline ? Je suis au club de Picquigny depuis 2 ans (c'est mon 4ème club en Picardie). J'ai été formé au club de Ribemont (Aisne) où j'ai commencé à l'âge de 9 ans (il y a 23 ans). J'avais suivi mes frères dans ce sport et j'y suis resté pour le plaisir de la pratique et la convivialité que l'on retrouve dans l'ensemble de nos clubs. Que pensez vous du site de Picquigny et êtes vous déçu, que pour des raisons bassement politiques, il n'ait pas été désigné comme une base officielle ? Picquigny est, pour les kayakistes de notre région et des régions voisines, un site naturel remarquable et très intéressant au niveau sportif. Quelques qu'en soient les raisons, je suis déçu que l'aménagement du site n'évolue pas. Le site est magnifique et a un patrimoine historique à mettre en avant (île de la Trêve). Nous devrions être en mesure d'accueillir plus de public pour faire découvrir le site et diverses activités (Canoë-Kayak, Randonnées Pédestres, …). Il semble qu'il y ait un statu quo sur le devenir des locaux dont l'état est inquiétant, j'espère que nous pourrons faire évoluer la situation avec tous les acteurs concernés pour en faire un site reconnu. Picquigny a-t-il encore un rôle à jouer et peut on penser que de grandes compétitions de slalom pourront encore se dérouler ? Nous y organisons régulièrement des compétitions inter-régionales (1 par an) et régionales. Les manifestations sont toujours appréciées par les participants, ceci grâce à l'intérêt du site et la qualité des organisations menées par les bénévoles du club local, aidés par la plupart des clubs picards qui viennent concourir. Le niveau sportif actuel du site ne permet pas d'organiser des compétitions de très haut niveau, c'est aujourd'hui un très bon parcours pour le circuit de National 3 Slalom et des Sélections de course courtes pour la Descente. C'est également un bon bassin d'entraînement où viennent régulièrement les clubs alentours. Propos recueillis par Lionel HERBET |
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