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Interview de Johan DuhaupasAprès les formalités telles que la remise de la ceinture, réponses aux questions de quelques journalistes, Johann DUHAUPAS est resté auprès de ses supporters. Tous voulaient monter sur le ring et se faire photographier avec leur idole. Johann souriait et les sunlights accentuaient les éraflures et la blessure à l'arcade. car ce combat avait été violent, sans aucun temps mort. Nous l'avons interrogé néanmoins sur le ring et cette fois, il réalisait qu'il était bel et bien champion de France. "Je réalise que je suis le premier Picard champion de France des lourds. Quelle libération! Je m'étais mis la pression comme rarement je l'avais fait dans ma carrière. Ce n'était pas à cause de mon adversaire mais tout simplement l'enjeu, ce titre national que j'aurais dû avoir depuis longtemps. "Cette pression, on me l'avait mise aussi sur ma tête. On me disait que j'étais le favori, que j'allais gagner. Et c'est ce qui fait qu'au début du combat, j'étais un peu bloqué. Lors des deux premiers rounds, il a fallu que je m'adapte. Il était très "chiant" à boxer et je m'en doutais. C'est un gaucher qui esquive beaucoup et qui se déplace. Il est même un peu vicelard. Il a quand même plus de 200 combats en boxe thaï etc. Je le savais pourtant mais à partir du moment, où j'ai changé de tactique et quand j'ai envoyé ma droite en poremier, je l'ai surpris. Il ne s'y attendait pas. "Ma droite a fait mouche et quand il va au tapis, je me dis que s'il arrive à revenir ensuite, il est fort. "C'est vrai que dans le deuxième round, il y a coup bas et alors dans ma tête, j'ai eu un gros doute. L'arbitre vient me voir, il me prévient "Pas deux fois". Mais le coup est involontaire. Il n'est pas facile à cadrer. Ensuite, il a pu récupérer comme le réglement le lui autorise. "Dans le 2e round, mon arcade saigne suite à un coup de tête. J'ai eu peur que je sois arrêté à cause d'une blessure. "Dans le 4e round, je l'envoie au tapis sur une droite. On me dit que c'est un uppercut. Je ne sais plus. A ce moment, on me dit que j'avais un point de retard et je m'en doutais. Je me disais que je n'étais pas en avance. Mais je savais aussi que ce n'était pas au début du combat que je serais avantagé." Voilà, Johann DUHAUPAS peut se targuer aujourd'hui d'être le vrai champion de France avec une couronne officielle. Il est le troisième Picard avec FRENOIS et GOMIS qui sont champions de France. Du coup, André MARTIN est un président heureux. Maintenant, Johann DUHAUPAS va se reposer, partir en vacances loin d'Abbeville et penser ensuite à s'attaquer à un défi plus important: le titre de l'Union Européenne. Nous aurons le temps d'en reparler. Mais en attendant, Bravo Johann DUHAUPAS champion qui fait honneur à son sport, à sa ville Abbeville et son employeur M. DECAYEUX. Lionel HERBET A consulter aussi
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