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Boxe : interview de Johan Duhaupas

Le grand jour arrive. Samedi 22 juin, dans la salle omnisports d'Abbeville, le site des handballeuses de la ville qui ont fait souvent fait vibrer le public avant qu'elles ne soient abandonnées par leur entourage, va se dérouler le championnat de France des poids lourds qui va opposer l'enfant du pays Johann DUHAUPAS et le Réunionnais de Marseille Fabrice Jean AURIENG qui s'est emparé récemment du titre à Yutz dans la ville de son adversaire.

Johann DUHAUPAS se prépare d'arrache pieds pour ce rendez-vous, le plus important de sa carrière. Ce combat sera décisifcar en cas de victoire, DUHAUPAS pourra disputer officiellement un championnat d'Europe.

Rappelons que jamais dans l'histoire de la boxe picarde, un boxeur de notre région n'est devenu champion de France dans cette catégorie reien de la boxe. Les poids lourds nt toujours fait rêver, ne serait-ce qu'en France où après la remière guerre mondiale, Geoprges CARPENTIER premier Français champion du monde en mi-lourds, s'était attaqué au titre suprême mais il avait dû franchir l'Atlantique pour se mesurer au fameux Jack DEMPSEY.

Johann DUHAUPAS a des ambitions certes plus imitées mais un titre de champion de France ne se galvaude pas.

Johann DUHAUPAS a bien voulu répondre à notre invitation qui consistait à se déplacer au stade Paul Delique afin d'y donner le coup d'envoi de la finaled e la Couped e la Somme qui opposait le Pays Neslois à Albert. Il devait y rencontrer au centre de la pelosue l'arbitre international Ruddy BUQUET. Pour brève qu'elle ait été, cette rencontre entre sportifs de haut niveau a été intéresante.

Mais revenons à l'entretien que Johann nous a accordés en compagnie de Mathieu DUBRULLE notre ami de France Bleu Picardie.

Johann, vous entrez dans la dernière ligne droite ?
La préparation est quasiment terminée et tout s'est bien passé. Il ne reste que quelques réglages à faire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant pensé à un combat. Je n'ai plus boxé depuis sept mois mais cette fois, c'est chez moi. Quant à la pression, je sais comment la gérer.
Ce titre des poids lourds, je le veux depuis longtemps . J'ai mis tous les atouts de mon côté et je le répète, pour l'instant, il n'y a aucun problème. Si malheureusement, çà se passait mal, je n'aurais aucun regret car j'aurais fait le maximum.
Je suis vraiment content que mon adversaire ait accepté de venir à Abbeville. Il n'était pas obligé de me rencontrer. Il vient de Marseille et il va se produire sur un terrain hostile. Il mérite mon respect.

Revenons sur cette pression. Il va falloir la gérer car vous boxez devant votre public ?
Je le sais d'autant qu'il y a un bel engouement. La location avait à peine démarré qu'il y avait déjà 500 places vendues. La salle sera pleine. Mais j'ai déjà boxé à la maison et j'ai su gérer la pression.

Comment jugez-vous votre adversaire ?
D'abord quand il a conquis le titre, il avait été appelé au pied levé. Il n'a pas hésité et il est monté à Yutz. Il a battu Grégory TONY sans beaucoup de préparation. Contre moi, ce sera le contraire car je sais qu'il se prépare depuis deux mois. Je sais aussi que c'est un spécialiste de boxe française et qu'il a même disputé un championnat du monde. C'est aussi un spécialiste de la boxe thaï.
C'est un gaucher et je pense que cela faire un beau combat. Sur le ring, il se déplace beaucoup. J'ai en tout cas bien analysé son style. C'est pour çà que j'ai fait venir des sparring plus légers. Franchement, j'aurais tout essayé.

Comment va se passer la dernière semaine ?
Ma préparation va se terminer cette semaine. Je sais que je suis bien physiquement. Maintenant, cette semaine sera importante pour le mental. Elle sera consacrée aux derniers ajustements, au relâchement, un peu de footing et de rapidité au niveau des bras.
Je vais vivre normalement sauf le jour du combat où je vais me couper du monde. Je ne vais plus parler et me consacrer entièrement au combat.
Je vais aussi avoir la visite de mes amis Jérôme Le Banner et Jo Prescia.
Je suis vraiment content qu'en ville tout le monde me parle de ce combat qui va se dérouler dans une ville de 25.000 habitants. C'est d'autant plus intéressant qu'en France, la boxe ne se porte pas trop bien. Mais ce combat n'aurait pu se dérouler sans les partenaires privés qui se sont mobilisés. Merci à la Région, au Département, à la Ville d'Abbeville et à mon employeur M. DECAYEUX.

Lionel HERBET

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