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Jérémy Stravius, sportif du mois d'avril 201325 nageurs (15 messieurs et 10 dames) participeront aux Championnats du monde de Barcelone, disputés du 28 juillet au 4 août. Jérémy Stravius n'a pas fait dans la dentelle lors des championnats de France de natation à Rennes. Le nageur amiénois a d'abord atteint ses trois principaux objectifs : remporter le titre et la qualification pour les Mondiaux de Barcelone, sur 50 et 100 m dos et sur 200 m 4 nages. Et, d'autre part, il a disputé hier deux finales en une heure. Remportant le 100 m papillon et un quatrième billet individuel pour les Mondiaux, en 52 secondes et 4 centièmes (deuxième meilleure performance mondiale de l'année). Enfin, il a décroché une deuxième place sur 200 m nage libre, 13 centièmes seulement derrière Yannick Agnel, le champion olympique en titre. Ravi. Stravius quitte donc la Bretagne avec quatre titres et une deuxième place. Mais surtout, cinq billets pour les épreuves individuelles de Barcelone, dont le 200 m nage libre auquel il ne participera pas, sauf s'il descend en dessous de 1' 44. Malgré cette deuxième place, il était ravi. Certes, il rêvait de jouer les trouble-fête : «J'aimerais bien créer une petite surprise», disait-il samedi soir. Pour cela, il avait renoncé à la finale du 200 m dos. Et hier, il s'en est fallu de peu. Il a suivi le rythme du meilleur Français de la discipline. «Gagner sur les autres courses m'a permis d'aller chercher Yannick, a expliqué Stravius. On a tous besoin d'un leader dans une course pour aller le chercher. J'ai pris ma place pour le relais des Mondiaux. C'est bien.» En demi-finale samedi, le Niçois avait refait surface pendant que, dans l'autre demie, tout juste trente minutes après sa victoire sur 100 mètres papillon, Jérémy Stravius s'était payé le luxe de «tracter» dans son sillage son jeune partenaire de club, Théo Fuchs, 17 ans, afin qu'il se qualifie pour la finale du 200 m nage libre. «Heureusement, le timing des courses a été respecté et j'ai pu récupérer entre les deux, a soufflé Jérémy Stravius. Dans la dernière longueur, j'ai bien cru qu'il allait me dépasser. On a mis en place une stratégie qui a bien fonctionné. On est du même club, on s'apprécie, alors c'était normal de construire cette course à deux.» «Confiance». Michel Chrétien, son entraîneur, l'avait prévenu : «Si tu réussis ce coup-là, t'es le bonhomme des championnats.» Cela n'a pas raté. A 24 ans, le nageur picard, co-champion du monde du 100 m dos à Shanghai, en 2011, avec Camille Lacourt, puis champion olympique dans le relais 4 x 100 m à Londres, va pouvoir se mettre au boulot pour l'objectif mondial de juillet. «Il faut encore que je travaille, mais ça m'a mis en grande confiance», dit le nageur, premier Français à décrocher cinq billets individuels lors des championnats de France, et en plus dans trois nages différentes. Mais Stravius n'a pas brillé seul. Quinze nageurs et dix nageuses ont obtenu leur qualification pour les Mondiaux. Dont la Niçoise Camille Muffat, championne olympique sur 400 m libre, qui a signé la meilleure performance mondiale de l'année en demi-finales du 200 m libre (1' 55'' 69) samedi, avant de s'imposer dimanche et d'empocher, comme Agnel, son deuxième billet pour les Mondiaux, qui auront lieu du 28 juillet au 4 août. Source : Internet A consulter aussi
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