|
Témoignage de Guy Ontanon lors de la conférence annuelle de l'académie des entraîneurs picardsAu cours de cette soirée, Guy Ontanon est devenu membre de cette Académie mais Claude Fauquet, le président du CROS lui a demandé de retracer son parcours. Première surprise : Guy Ontanon n'a pas pratiqué du moins à un bon niveau l'athlétisme. Il est vrai qu'il était enseignant E P S et c'est une explication à ce qui fut sa passion pour entrainer. Guy Ontanon a d'abord exercé dans un petit village de l'Oise au sein d'un club de basket que venait de créer son père. Ce dernier voulait que Guy entraine les jeunes du club. Les succès se succédaient. Guy Ontanon aurait-il pu réussir une belle carrière en basket ? Nul ne le sait à commencer par l'intéressé. Jusqu'au jour où il a été sollicité pour s'occuper de jeunes athlètes, notamment David Patros tandis que la grande sœur de Fabe Dia le sollicitait pour s'occuper de jeunes en athlétisme. Guy Ontanon découvre alors le milieu de l' UNSS. Et cela lui plait. Beaucoup d'entraineurs viennent du reste de l'éducation physique. Pour Guy Ontanon, l'entraineur est « celui qui va passer la transmission. Il a une mission de rayonnement et d'engagement au quotidien. Entrainer est un acte pédagogique et c'est donner et consacrer sa vie aux autres ». Alors, Guy Ontanon met le doigt puis la main et ensuite le bras et c'est l'engrenage vers une carrière de haut niveau. Guy Ontanon a entrainé individuellement des champions mais dit-il « l'athlète a besoin du groupe pour être performant. La réussite individuelle résulte toujours d'un projet commun. Peu à peu, je me suis construis et il a fallu que j'écoute beaucoup car très tôt, j'ai été confronté au problème de haut niveau. L'entraineur doit être à l'écoute de l'athlète ». Guy Ontanon reconnait que le métier d'entraineur a beaucoup évolué ces dernières années. « Le mot management n'existait pas quand je suis arrivé à l' INSEP voici quelques années ». Aujourd'hui, le dialogue entre l'entraineur et l'athlète est important. Mais ce dernier a tendance de plus en plus à s'assurer le concours d'un préparateur mental voire d'un psychologue. Pour Guy Ontanon, il n'a pas toujours été facile d'entrainer en même temps les deux stars qu'étaient Hurtis et Aron. Il fallait ménager la susceptibilité de l'une et de l'autre. D'où cette remarque de Guy Ontanon : « On ne nait pas entraineur, on le devient ». Enfin, Guy Ontanon l'a reconnu volontiers que dans son métier, il n'y avait pas que des satisfactions mais aussi beaucoup de déceptions voire de coups bas. Tel ce chemin effectué avec Jimmy Vicaut, le meilleur sprinter français du moment. « Ce fut une belle histoire qui s'est terminée en eau de boudin » reconnait Ontanon. Le fait de n'être pas du « milieu » l'a souvent desservi. Enfin, il a été noté que depuis les championnats du monde de Paris en 2003, la mentalité des athlètes français avait évolué. « Avant, l'athlète voulait se qualifier pour la finale. Maintenant, il veut une médaille ». Lionel Herbet A consulter aussi
|
L'agenda du PrésidentInscrivez-vous à la lettre d'informationSchéma régional des loisirs et sports de natureSuivez toute l'actualité du schéma régional des loisirs et sports de nature Picardie en forme - Réseau Sport Santé Bien-êtreConvention Collective Nationale du Sportadhérez au CoSMoS Sportifs du moiscliquez ici Recherche |