André Martin va repartir pour quatre ans

L'information circulait plus ou moins officieusement mais elle a été rendue officielle, samedi à Amiens, par l'intéressé lui-même.

Inamovible président de la Fédération française de boxe, André Martin était présent samedi soir au cirque d'Amiens, afin d'assister au championnat du monde WBF des super-légers qui a vu le boxeur amiénois Christopher Sebire s'imposer aux points, face à l'Argentin Coggi.

André Martin a en effet décidé de repartir à la tête de la FFB pour les quatre prochaines années. Il en a informé ses collègues samedi matin mais également le Ministère des Sports.

Dans son équipe, André Martin pourra compter notamment sur Dominique Nato, ancien Directeur Technique National tandis qu'au niveau régional, André Martin fera appel à des jeunes de Pont et de Compiègne.

Quant à la future grande Région des Hauts de France, il faudra encore attendre car André Martin n'est pas pressé pour la création de cette nouvelle Ligue. Il estime qu'elle pourra être créée sur le plan administratif mais que, sur celui du sport, ce sera plus long.

« La Fédération veut garder ses 19 régions, insiste celui qui, aujourd'hui est le plus âgé des présidents de Fédération.

« Nous ferons des grandes régions administratives mais je ne me plie pas au Ministère. Je sais que les clubs ne sont pas partants et de mon côté, je ne veux pas casser l'élan que nous avons eu, pendant et après les Jeux. Nous étions 45 000 en 2014 et nous sommes passés à 52 000. Soit une augmentation de 20%.

« J'ai en effet décidé de repartir pour quatre ans et nous l'avons décidé vendredi au comité directeur. « Personne ne veut prendre la place. Je repars avec l'objectif de continuer sur la lancée. Nous avons de grands projets avec la D T N et je le répète, Dominique Nato sera à mes côtés. Je vais leur préparer le terrain. Je ne veux pas qu'ils fassent comme moi mais autre chose. Je veux leur donner un outil pour travailler.

« Je ne m'accroche pas du tout. Tenez, j‘ai même dit au président du C N O S F Masseglia de repartir lui aussi. Il ne le souhaitait pas car il a plus de 70 ans mais je lui ai dit : arrête tes conneries. Si cela marche bien dans ta tête, c'est bon ».

Lionel Herbet