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Colloque "Partenariats privés : comment se mobiliser en tant qu'association sportive ?"Ces dernières années, le CDOS avait traité des thèmes de l'alcool dans le sport ainsi que la place de la femme dans le monde du sport d'aujourd'hui. Sans oublier celui du dopage. Comment faire aujourd'hui pour que des particuliers, des entreprises vont se laisser convaincre par les sollicitations de dirigeants et de sportifs ? Durant un peu plus de deux heures, les quatre intervenants ont campé le décor mais force est de reconnaître que dans la salle, de nombreux dirigeants n'ont pas forcément été concernés. Vincent Trelcat de la Chambre de Commerce et d'Industrie a présenté (ce n'est pas une surprise) la situation dans la région : « Nous sommes dans un contexte de longue crise en Picardie. L'économie est touchée même si certaines entreprises se portent bien. Le mécénat est à la mode dans ces entreprises dont 75% ont moins de dix salariés. La Picardie est une terre de petites entreprises. A vous dirigeants de trouver les bons arguments pour les convaincre ». Plus facile à dire qu'à faire d'autant que nombreux sont ceux qui encore actuellement, confondent les mots parrainage et partenariat. Ils sont même 63% à confondre les deux termes. Antoine Verkest directeur de ParNsport met en avant les lacunes des dirigeants de clubs, à savoir des difficultés à trouver ou présenter un projet, la méconnaissance des termes et le manque de réseaux. « Il y a un gros travail à réaliser autour de l'outil de communication » conclut-il. Il s'est aussi attaché à développer le parrainage. Il estime que le sport véhicule des valeurs et de ce côté, il s'agit d'une bonne image. Il a donné l'exemple des Spartiates qui offrent cette particularité de représenter une discipline « à part » dans le paysage régional. Le fait de venir des Etats-Unis a été un atout supplémentaire et certaines entreprises ont accepté d'être les partenaires des Spartiates. Ce qu'a illustré M. Moret le président des Spartiates qui est revenu sur son parcours du combattant avant de décrocher des accords avec des entreprises auxquelles, a-t-il précisé, « il ne demande pas forcément de l'argent ». Et d'ajouter » il faut séduire les gens, leur présenter un projet bien structuré et enfin vendre son club ». Tout cela prend beaucoup de temps. Pour Antoine Verkest, « le sponsoring, c'est du business ». L'entreprise est d'accord pour aider financièrement ou matériellement un club mais espère et c'est normal un retour sur investissement. Et Verkest d'ajouter « dans le sponsoring, l'amitié n'a pas cours ». Heureusement que tout ne fonctionne pas comme cela car comment feraient nos dirigeants de clubs de sports d'équipes dans nos villages ? Il est clair que les réseaux qui fonctionnent reposent surtout sur les relations, l'amitié des uns et des autres. Quant au mécénat, notre mémoire a été rafraichie et nous a permis de rappeler qu'une loi avait été votée voici dix ans. Les entreprises et les particuliers qui ont adopté le mécénat ont la possibilité de déduire une partie de la somme au titre de l'impôt. Tout comme dans le sponsoring, le mécénat ne repose pas que sur l'argent mais aussi sur des dons en nature. L'avenir du mécénat n'est pas du tout menacé dans le pays. Lionel HERBET A consulter aussi
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