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Impulsion, Picardie pour le Sport 2007 : Eppeville, capitale régionale du sport

Le 16/11/2007

On connaissait Eppeville pour ses betteraves et son cross qui jadis, permettait aux coureurs de repartir avec leur kilo de sucre.

On connaissait également cette bourgade qui s'emboîte dans la ville de Ham avec ses célèbres 24 Heures pédestres, une épreuve hors du temps et qui voit chaque année, de véritables forçats du bitume, usant jusqu'à la corde leurs chaussures sur le sol durant toute une journée et toute une nuit.

Désormais, on connaîtra Eppeville pour sa superbe soirée olympique du vendredi 16 novembre.

C'est que dans la salle polyvalente, tout le gratin du sport picard était présent.

Exactement 33 athlètes qui rêvent tous d'aller participer aux Jeux Olympiques de Pékin.

Peu ont déjà leur billet en poche, telle la championne du monde du pentathlon moderne Amélie CAZE et d'autres, la grande majorité, vont rêver durant de longs mois avant que ce rêve ne s'évanouisse, telle la cigarette qui se consume lentement.

A l'heure où des imbéciles sifflaient la Marseillaise dans le Stade de France avant le match France-Maroc, Henri SANNIER notre confrère de France Télévisions avait l'insigne honneur de présenter cette soirée, la 4e édition d'IMPULSION, PICARDIE POUR LE SPORT. Une soirée consacrée cette fois aux relations pas toujours évidentes qui unissent un athlète et un entraîneur.

Des athlètes mais aussi des éducateurs et entraîneurs sont venus expliquer leur position,leurs états d'âme mais aussi des personnalités comme Olivier CHAPUIS-ROUX, Vice-Président du Conseil Régional, Robert d'ARTOIS, Directeur Régional de la Jeunesse et les Sports et Eric MOREL, Président du CROS Picardie.

Il n'y a pas d'âge pour entraîner. Ainsi quand on demande aux athlètes quel est pour eux l'entraîneur modèle, ils répondent pour la plupart Aimé JACQUET et Guy ROUX. Des hommes dont la longévité est évidente.

Entre le sportif et l'entraîneur, c'est parfois une sorte d'amour-passion.

C'est le cas du boxeur Jérôme THOMAS qui n'a pas sa langue dans sa poche et se coltine très souvent avec Dominique NATO son entraîneur. Mais au fil du temps, une véritable amitié s'est installée entre eux. Aussi bizarre que cela puisse paraître, la boxe est souvent le témoin de ce genre d'aventure entre deux hommes.

En général, l'entraîneur découvre très tôt l'athlète. D'où cette confidence d'Amélie CAZE, le plus beau fleuron actuel du sport picard « l'entraîneur accompagne souvent l'athlète ».

L'entraîneur a l'œil du maître. Il doit être en mesure de dénicher très tôt sa future vedette. C'est ce qu'a fait par exemple Jean-Pierre PICHOT à l'époque entraîneur et aujourd'hui président du club de Noyon de pentathlon moderne.

« Très tôt, j'ai su qu'Amélie avait un potentiel exceptionnel et qu'elle était capable d'être championne du monde ».

En général, un athlète a un entraîneur ce qui est déjà bien. Mais il arrive parfois qu'à un certain moment de sa carrière, pour des raisons X ou Y, l'athlète quitte sa région natale et part dans une autre région.

Marie COLLONVILLE qui devrait logiquement aller à Pékin pour l‘heptathlon, a la chance d'avoir non pas un entraîneur mais un staff technique complet qui va jusqu'au préparateur physique, mental, diététicien, ostéopathe, etc...

Et puis, il y a tous ces clichés entendus souvent qui affirment qu'un entraîneur n'est rien s'il n'a pas de bons joueurs, que s'il est trop sympa et gentil, il ne fera pas carrière, qu'en général entre l'entraîneur et l'athlète cela ressemble un peu aux relations père-fils. Enfin, être entraîneur ne nourrit pas son homme.

Dans un club, l'entraîneur a un rôle essentiel mais pour autant, il n'est pas toujours reconnu. Pourtant, l'entraîneur dans nos clubs régionaux, c'est un homme qui observe, regarde et mesure ce que son jeune athlète va pouvoir réussir.

Pour Robert d'ARTOIS, « l'entraîneur doit être comme le père qui console et celui qui tance. Il doit être un confident et surtout il faut aimer l'athlète ».

Etre entraîneur, relève de l'alchimie a encore poursuivi Robert d'ARTOIS. Mais au niveau professionnel, l'alchimie ne compte pas puisqu'il est jugé avant tout sur ses résultats et non ses compétences.

Lionel HERBET

Pour retrouver les photos de la soirée, cliquez ici

Pour retrouver la vidéo n°1 (micro-trottoir sur les entraîneurs), cliquez ici
Pour retrouver la vidéo n°2 (rencontre avec de jeunes entraîneurs), cliquez ici
Pour retrouver la vidéo n°3 (portraits de sportifs picards en préparation pour les JO de Pékin 2008), cliquez ici



9000 euros pour une médaille d'or à Pékin
Olivier CHAPUIS-ROUX a révélé à Eppeville le montant des primes allouées par la Région aux athlètes picards avant Pékin : chaque présélectionné recevra 3000 euros. S'il est qualifié, il recevra 4000 euros.
A Pékin, chaque athlète qui ramènera une médaille se verra allouer une prime de 3000 euros pour du bronze, 6000 euros pour de l'argent et 9000 euros pour de l'or.



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